L'infirmerie, anciennement chez Poire-tiède

Kinan attrapa un coupe papier qui trainait là, si cet étranger était violent, il pourrait se défendre et défendre les autres. Quand il lui demanda de lui prêter son palais, il écarquilla un œil.. Sur quoi était il tombé ? Il tenait le coupe papier pointé vers lui, le bras le long du corps.

"Quand on débarque, on se présente avant de demander aux gens de goutter des sucreries. Questions de politesse et de confiance."

Il jeta un coup d’œil furtif a Maïwen.. histoire de voir ce qu'elle allait faire..

Maïwen était toujours penchée sur le doigt de pied en formation d'Angor. Elle entendit l'étranger parler, elle glissa un oeil:
Tout va bien Kinan. dit-elle en lui souriant.
Il ne reste que quelques secondes.

Effectivement, 10 secondes plus tard, elle se leva. Pâle comme la mort. Elle s'approcha de son arc, le transforma en deux dagues, qu'elle glissa dans sa ceinture.
Tout en remettant sa chaussette à Angor, elle demanda:
Qui êtes vous? Vous habitez à Entremonde?

Kinan regarda attentivement le papier d’aluminium de l'homme et son contenu.. Des.. non.. Kinan n'avait jamais été bon chimie, mais ce genre de truc ne pouvait pas se rater..

"Maï.. Ma belle.. Ne touche pas a ce genre de trucs.. J'ai pas VRAIMENT confiance, là.. Et puis j'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose parceque je t'aime bien et tout et tout.."

Il serra le coupe papier dans sa main, prêt a bondir sur sa proie..

Effectivement, c'était louche tout ça. Mais...tellement tentant... Ces friandises multicolores.
Je ne connais pas ce genre de choses...

Willy Wonka, peut être Angor le connaissait.
D'ailleurs, il s'était réveillé pour se r'endormir aussitôt...
Maïwen partit se placer près de la tête d'Angor, et lui chuchota à l'oreille:
Angor, réveillez vous. Angor...

Il ne bougeait pas alors elle choisit de poser ses mains sur les tempes et d'aller le chercher dans le néant.
Elle trouva la conscience d'Angor, qui avait le même aspect physique que lui, seul, assit à un arbre, regardant devant lui. Elle lui tendit la main... Que va choisir la conscience d'Angor?

Dans l'esprit d'Angor, Maïwen avançait, Angor n'arrivait pas à saisir sa main, il était comme aspiré lentement loin d'elle.
Elle ne pouvait pas avancer comme dans le monde réel, de plus, elle était dans les pensées d'Angor, c'était lui, inconsciemment, qui décidait de ce qui se passait.
Angor, prends ma main, je suis là pour te ramener près de nous, viens, ne reste pas tout seul.

Et elle continuait d'avancer, main tendue, et grand sourire, malgré l'effroi qui la tenait au ventre.
Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ça, la dernière fois, c'était avec son frère mourant. Les pires images défilaient devant elle lorsqu'elle avait tenter de le ramener. Elle avait échoué, et s'en tenait pour responsable.
Fait moi confiance, je suis ton amie.

Kinan serra le coupe papier dans sa main et croisa les bras, en faisant bien sur attention de pas se blesser.. Non mais oh.. Il regarda l'homme d'un mauvais oeil..

"Faites attention a ce que vous faites autour d'eux. Maïwen est en pleine liaison mentale.. C'est pas une bonne idée de le toucher !"

Il s'approcha de Maïwen, enleva une mèche de cheveux de son visage et lui dit simplement dans son esprit..

"Ne te fatigue pas trop.. tu va tomber de sommeil."

Maïwen fut surprise lorsqu'il lui annonça une sortie. Soit, cette fois elle réussi à lui agripper la main, et elle passa la première, tirant Angor avec elle. S'il tentait de la renvoyer seule c'était raté. Et si ça ne marchait pas, elle ne serait pas seule dans l'esprit d'Angor.
Nous avons besoin de toi dans le monde réel!

La voix de Kinan tournoya autour d'elle puis disparut:
"Ne te fatigue pas trop.. tu vas tomber de sommeil."

Il n'avait pas tort, le corps de Maïwen, s'affaissait de plus en plus sur lui même, s'affalant presque sur celui d'Angor.
Elle savait qu'elle ne risquait rien, Kinan était capable de les protéger, et Diomède avait le coeur pur, elle les aiderait en cas de problème.

L'attitude de l'étranger changea un cours instant. Il pencha la tête sur le côté, ne comprenant pas pourquoi le jeune homme ne se réveillait pas après avoir goûté à son spécial "choco-poussi". Willy Wonka se tourna vers Kinan et se porta sa rencontre.

Etrange... mes chocolats sont pourtant les meilleurs du monde, et même de la galaxie ! si j'avais la certitude qu'il existe une concurrence quelconque dans l'espace.

Mes chocolats sont là pour faire plaisir aux gens. Vous voulez goûtez ? il brandit un petit cochon brillant, où du chocolat coulait de son groin. Tenez ! les enfants dans votre genre raffolent de celui là.

1-3 : il ne se passe rien, le chocolatier brandit toujours son chocolat devant Kinan
4-6 : il l'enfourne dans la bouche de Kinan, qui ressentira les mêmes effets que Angor précédemment

Thanquol a effectué 1 lancé(s) d'un Cube du Destin :

Kinan faillit vomir. Sans blague, on vous a déjà fourré quelque chose de force dans la bouche ?.. A part ça.. Enfin, Kinan ressentit certes une étrange chaleur dans tout son corps, mais le bonheur n'était pas vraiment au beau fixe pour lui. Il ne l'avait jamais été en fait. Il soupira.

"Bon.. J'ai du boulot ici, allez embêter quelqu'un d'autre, voulez vous ?"

Il avait déjà repéré dans la pièce quelques feuilles de thé. Peut-être que la jeune Maïwen, ou quelqu'un d'autre, en voudrait ? Il s'approcha, sortit quelques sachets et alla jusqu’aux équipement de chimie qui permettait de faire chauffer quelques liquides, comme de l'eau dans ce cas si..

Kinan rougit légèrement quand la jeune fille vint enlever le chocolat au creux de sa bouche, quel porc il était !

"Merci maman.." dit il avec une petite pointe d'humour dans la voix.

Bon, en tout cas elle était saine et sauve, alors tout allait bien.. Il finit de préparer le thé et l'amena sur une table de chevet a côté des lits où se trouvaient Angor et Maïwen.

"Le thé est servit. Prenez en un, vous avez l'air patraque."

Puis, il se tourna vers Maïwen et lui souffla dans son esprit ce qu'il ne voulait pas que l'autre hurluberlu en haut de forme entende.

"Ça devrait aller pour moi ma grande, ils sont juste pas vraiment bon. Alors bon, a part un peu mal au ventre, je souffre de rien.."

Il s'assit pour boire tranquillement son thé. Quoi ? Hofman boit autre chose que de la bière ?!

Maïwen acquiesça à l'interjection muette de Kinan.
Tant mieux alors mais, ce message n'arrivera jamais dans les pensées de Kinan.

Elle accepta le thé. Seule boisson consommée jusque là par la demoiselle.
Ça fait du bien.

Puis le prétendu Willy Wonka, enclencha quelque chose dans son étal et des petits enfants de porcelaine se mirent à chanter. Et cette chanson, qu'avait elle de spéciale?
Maïwen eu le tournis, elle essaya de se rattraper à la table, mais les mots de la chanson, même terminée, cognaient dans la tête de Maï, elle se vit entourée d'écritures dorées, les paroles de cette fameuse chanson, des notes de musiques, rouges pour les croches, noirs pour les rondes, une gamme l'emprisonna... Ainsi étaient les pensées de Maïwen. Une clé de sol multicolore vint empêcher la jeune femme de crier.

En réalité, Maïwen était couchée par terre, sur le dos, elle avait renversé des torchons et des draps dans lesquels elle s'enroulait à l’insu de son plein gré... Elle entendait Angor crier.
Puis, le tintamarre, et les visions cessèrent, seule la mélodie restait dans la tête de Maïwen, en fond sonore.

Kinan m'avait pourtant prévenue de ne pas me fatiguer...
Elle ferma les yeux, essayant de penser à autre chose qu'à cette mélodie.

Kinan regardait sa tasse tranquillement, les pensées dans le vague. Lucie, la famille, les amis, l'appart, le boulot.. Tout remontait a la surface.. Il soupira. Il n'avait même pas entendu la chanson. Une chose le sortit de sa transe méditative, une chose effroyable.. Angor cria..

"C'est quoi ce bord.. hey ! Que ce qu'il ce passe ?!"

Il se leva, lâchant la tasse de thé. Que c'était il passé ? Angor se tenait le crane, la bave aux lèvres, pendant que Maïwen..

"Maïwen ?! Que ce qu'il ce passe ?!" lui dit il, penché sur elle, tremblant légèrement..

Il se leva, les poing serrés. Il l'avait entendu, il avait chanté.. Une mélodie assez stupide a y réfléchir.. Il se retourna, le regard noir. Vers qui ? Cet hurluberlu bien évidement. La sentence fut sans appel : on ne touche pas a Maïwen. C'est un magnifique coup de poing que ce pris cet idiot..

Kinan Hofman a effectué 1 lancé(s) d'un Cube du Destin :

Elle entendait des bruits...mais surtout la chanson de Willy Wonka, qui continuait de résonner dans sa tête.
Elle se releva, un peu étourdie, et vit Angor dans une sorte de transe, toujours en train d'hurler.
Voilà la cause de ces visions.

Le chocolatier avait disparut.
Il est parti? Comme ça?...

Elle alla voir elle même dans la rue, en passant la tête par la porte qu'elle entrouvrit:à droite rien, à gauche non plus..Par contre, elle remarqua le panier. Elle le souleva tant bien que mal, il était si remplit et elle avait si peu de force après tout cela!

Joyeux...Entre...mondoween? On y est peut être allé un peu fort, il nous offre des...choses, et nous on le rejette!

Un nouveau cri émanant d'Angor la fit sursauter, elle se précipita, elle passa ses doigts dans les cheveux d'Angor, et commença à chanter, après tout, elle avait retrouvé sa voix, autant s'en servir.
"Elle sort de son lit, tellement sûre d'elle, la Sei..."

Maïwen a effectué 1 lancé(s) d'un Cube du Destin :

1: Elle n'y arrive pas, les seules paroles qui veulent sortir, ce sont celles de la chanson de M.Wonka.
2-3: Elle y arrive difficilement, toujours perturbée par cette satanée chanson, Angor se calme un peu, mais par détente de ses muscles seulement, son délire est encore là.
4-5: Angor pense encore à la chanson, mais commence à s’intéresser plus à la chanson de Maïwen, et se calme petit à petit, Maïwen est obligée de finir la chanson jusqu'au bout.
6: Angor chante avec Maïwen. ^^

Un jeune homme blond était entré dans la pièce, portant celui qu'elle avait aperçu dans la taverne le jour de son arrivée. Il semblait mal en point. En effet, son orteil était pas beau à voir, heureusement que Maïwen put le soigner. C'était donc ça la magie ? Beaucoup plus impressionnant que le déplacement instantané

Trop absorbée par cette façon curieuse de soigner les blessures de guerre, elle oublia jusqu'à la plus élémentaire des politesse et ce fut Maïwen qui dut la présenter à l'adolescent. Elle serra la main tendue et se présenta à son tour.

Enchantée Hofman, je suis Diomède, comme l'a dit Maïwen. Pardonne-moi de ne pas l'avoir devancée, j'ai été surprise par votre arrivée fracassante et le soin.

Ils n'eurent pas le temps d'en dire plus, une nouvelle entrée les interrompit, et pour cause, l'homme était... étrange ? Il ressemblait un peu à un aristocrate du siècle dernier, dans son monde. Il n'avait pas l'air méchant pourtant, juste un peu dérangé. Elle décida de ne pas agir, mais se rapprocha de son armure au cas où.

Hofman par contre était plus que sur la défensive, prêt à bondir. Angor ne se réveillant pas, Maïwen était "partie le chercher". Elle était entrée dans son esprit ? Décidément, ses pouvoirs étaient très variés. Willy Wonka enfourna un chocolat dans la bouche d'Angor, puis dans celle d'Hofman. Elle retint un sourire, son expression furieuse et indignée était tellement comique. C'est à ce moment qu'une espèce de boule de métal sortit d'un recoin sombre et fila hors de l'infirmerie en lâchant quelques mots qu'elle ne compris pas bien (ça ressemblait à un bonjour"...)

Angor s'était réveillé, Maïwen s'était quasiment effondrée, Hofman avait fait chauffer des feuilles de thé. Willy Wonka a alors fait rentrer ses poupées vivantes et chantantes, dans un horrible chant qui lui resta dans la tête tout le reste de la journée. Déjà qu'elle n'aimait pas la musique... Mais elle semblait plutôt bien le supporter quand même, grimaçant juste le long de la chansonnette, car Maïwen était tombée à terre et Angor criait. La musique insupportait, mais au moins elle n'y était pas trop sensible.

Hofman, lui, semblait avoir été plus qu'énervé par le chant, car il bondit sur l'homme qui se disait chocolatier. Voyant qu'il n'apportait pas la joie et la bonne humeur, ce dernier sortit de la pièce en ne laissant derrière lui qu'un panier de chocolats. Maïwen passa la tête par la porte mais il devait avoir disparu. Elle prit le panier d'une main faiblarde, semblait triste de ne pas avoir été plus accueillante avec l'homme qui ne leur voulait que du bien. Faut dire aussi, ses manière n'inspiraient pas une confiance immédiate...

Angor n'était pas encore calmé. La jeune magicienne s'approcha de lui et commença à lui fredonner une chanson. Elle avait la voix douce et tendre, et elle dut avouer que pour une fois, elle fut contente d'entendre une mélodie... Elle arrivait, en se concentrant bien, à oublier pour l'instant la chanson de Willy Wonka. Angor semblait aussi réceptif, car ses cris s’atténuèrent et il se détendit un peu.

Diomède soupira.

Kinan regarda l'autre hurluberlu partir au loin.. Il soupira et se tourna vers Angor. Maïwen était déjà en train d'essayer de l'aider. Il sourit et s'approcha d'elle. Il déposa un petit bisou dans ses cheveux et aller chercher une autre tasse de thé pour la demoiselle..

"Bon.. On disait.."

Il s'assit sur un lit, récupéra ce qu'il pouvait récupérer de son propre thé et soupira.

"Il va mieux le père Angor ?"