La Salle commune

Maïwen écoutait Kinan, en essayant de ne pas rire. Elle eu à peine le temps d'ouvrir la bouche pour lui répondre qu'Angor l'emmenait dehors. Et ce qui devait arriver arriva. Elle partit dans un fou rire incontrôlable. (Mais qu'on l'enferme!!).
L'autre demoiselle elle paraissait un peu surprise par tout ce qui venait de se passer.
Excusez les, on a eu une dure journée, on est tous très fatigués.

Puis, Mirajane entendit dans sa tête:
Vous êtes?

Maïwen bailla, la main devant la bouche (quand même). Puis sourit à son interlocutrice.

Eh..Eh bien bonne nuit.

Maïwen était choquée de la façon dont elle venait de se faire envoyer bouler. Tout en douceur certes! Mais quand même! D'habitude, les nouveaux sont apeurés d'être dans un nouveau monde, elle, non. Elle va se coucher comme si de rien n'était.

Barf... Tant mieux.

Elle partit donc prévenir Angor que la forte poitrine était allée se coucher:
C'est bon, elle est partie. Tu peux rentrer. Enfin, vous pouvez rentrer.

Elle tapota l'épaule de Kinan.
Ça va aller?

Angor, qui est cette femme qui te trouble tant? Et qui ne se présente pas quand on lui demande...

Du même monde que toi...

Maïwen soupira. Finalement, elle aussi aimerait voir quelqu'un de son monde. Même si ça devait être le camé qu'elle avait assassiné dans le ... nan nan nan!!! Comment on peut penser des choses pareilles!! Elle secoua la tête. Puis, elle demanda au mage noir.

Comment veux-tu lui cacher ton identité...? Et puis, elle ne peut rien te faire ici! Nous sommes tous là pour te protéger. Elle, on ne la connait pas. Si elle tente quoi que ce soit contre toi, elle aura à se mesurer à nous.

Un horrible rictus zébra le visage d'habitude angélique de la musicienne. Ses yeux flambèrent. Puis, son visage changea littéralement d'expression. Dans l'esprit de Maïwen, il y eu un gros bug. Maïwen ouvrit de grands yeux interrogateurs sur Angor, des frissons se propagaient sur les bras, les jambes et le dos de Maï.

Que s'est-il passé?

Qu'est ce qu'on disait déjà?

... Pom pom pom pom....

Quand Kinan était saoul, il entendait beaucoup de choses. Les conversations des gens, les cliquetis des pieces d'ors sur les tables, les bruits de chopes, les bulles, les chiens et les pensées des gens.. Il n'en pouvait plus. Il était avachi sur le bar, les bras en croix. Il soupira.

"J'en ai maaaaaaaaarre de ce monde...."

Il leva les yeux vers Maïwen.. La jeune femme conversait avec Angor.. Elle était magnifique vu d'ici.. Il sourit.

"..boooooooooonjour mademoiselle ! Vou..vous avez un copain ?"

Il regarda son verre et leva la main.

"ROGER ! UNE BIÈRE !"

"Heu.. Kinan.. Ça fais la 6eme.."

"ROOOOOOOOOOOOOGER LE PLUS BE.."

"Ok ok ! La voilà ta bière !"

Kinan regarda Maïwen quelques secondes, puis Angor sortant de la salle.. Il fronça les sourcils..

"HEY ! COPAIN ! REVIENS ICI !"

Il l'avait entendu parler de la maison de Monsieur Rondouillard.. Pourquoi ne pas y aller ?

Zack arriva devant ce qui lui sembla à première vu être l'auberge principal de la ville. Il vit un homme d'à peu près son age portant un cache-oeil sortir en zigzaguant plutôt vite. Ce dernier ne sembla pas le remarqué, alors Zack, imperturbable, s’avança toqua à plusieurs reprises. Sous le manque de réponse, il entra sans invitation.
Il n'y avait personne. Une porte, sans doute une cave, était ouverte. En tendant l'oreille, Zack put entendre quelqu'un chanté une histoire de curé et d'ane républicain. Sans doute un homme.
D'ailleurs, que voulait dire républicain? Il faudrait qu'il demande ça à l'homme, et au passage, ce qu'il faisait ici, et ce qu'était ici. Il se posa sur une chaise de l'auberge et attendit quelques minutes que l'homme reviennent... Etant donné que l'homme ne revenait toujours pas, il décida de monté à l'étage, histoire de trouvé quelqu'un de normal qui ferait attention à lui, ou qui ne chanterait pas de chanson bizarre.

Tout le monde partait autour de Maïwen. Angor, suivit de Kinan qui le suivait comme il pouvait, Kôtarô qu'elle venait de voir bouger, puis qui se téléporta plus loin, apparemment dans sa chambre d'après la fatigue que la jeune femme ressentait, et même Roger qui retourna dans la cuisine. Maïwen était seule dans la salle commune de l'auberge. Elle ne savait que faire... Elle était vraiment fatiguée, mais...elle voulait elle aussi savoir ce qui se passait dans la taverne.
Puis, on frappa à la porte. Plusieurs fois. Mais elle ne bougea pas.
Depuis quand frappe-t-on à la porte d'une auberge...?

Un jeune homme inconnu entra, et s'assit sur une chaise. Apparemment, pour lui aussi elle faisait partie du décor... N'osant pas tout de suite s'en approcher elle attendit, mais l'inconnu prit les escaliers en direction de l'étage et elle le suivit.
Quand elle arriva en haut, il n'y avait personne. Elle entra donc dans sa chambre.

Après quelques minutes de marche, Terra retrouva l'auberge que le groupe avait quitté plus tôt dans la journée.
A peine entrée, un Roger inquiet s'enquit des dernières nouvelles... pour faire simple: que c'est-il passé, pourquoi, comment, des blessés, pire? Pourquoi elle revenait seule, ou son les autres? Avait-elle besoin de quelque chose?

La jeune femme lui raconta alors quasiment tout, omettant juste le sort de Gwen et l'horreur du meurtre de Rondouillard. Elle lui décrivit rapidement la situation "contrôlée" de se qu'elle en savait. Et pour son retour impromptue sans blessure apparente, elle ne trouva d'autre raison qu'un problème personnel.
Chose que le tavernier ne pouvait bien sur pas comprendre, ne sachant pas pour les facultés de la magicienne.
Il se contenta de hausser les épaules et de répondre:
Bah ce sont des choses qui arrivent. et sinon, tu es la pourquoi?

Maîwen m'a demandée de trouver de quoi éclairer l'infirmerie qu'elle essais de réaménager, je suppose que il y a se qu'il faut à la mairie, mais si elle est fermée... et Angor n'est pas rentré.

Bien sur, elle aurait pu tout aussi bien forcer les serrures ou enfoncer les portes, rien de plus simple... mais pas très... politiquement correct? (HJ: un comble pour un perso de FF XD)

T'en fais pas, y'a toujours quelqu'un en journée la dedans, bon à des horaires pas toujours pratique mais au pire il suffit d'attendre demain...
Et s'il n'est plus la? Je veux dire, d'accord, je peux y retourner plus tard mais... si on a besoin de matériel plus tôt?
Ce qu'elle n’espérait vraiment pas.

Roger soupira:
Dans ce cas, il me semble que la porte n'est pas verrouiller et la réserve est au sous sol, juste avant les archives.
Mais pas de bétise hein?
Compte sur moi! Merci.
La jeune femme parti rapidement avant de stopper net et de faire demi tour.
Aurait tu oublier quelque chose?
Elle le regarda, toute gênée:
Aurait tu quelque chose à grignoter? Je ne tiens plus.

l'homme éclata de rire avant de lui donner de quoi se sustenter.
Maigre repas qu'elle engloutit bien vite puis, repartit vers la mairie.

Le gros monsieur qui se disait être le propriétaire de l'établissement vint s'assoir à la table du jeune homme aux cheveux bleus (encore un...)

Vous permettez ? ya pas grand monde ce soir, et les gars là bas sont en train de dormir sur place. Je demanderais à Angor de les foutre à la porte demain matin.

Ah ! mais vous ne connaissez pas encore Angor ! c'est le maire de ce patelin. Enfin, il est pas vraiment maire, mais ça lui va bien. Il est un peu maladroit dés fois, mais c'est un chic type. J'attends toujours qu'il me paye ses conso d'ailleurs...

Et vous ? vous venez de loin ? j'espère que vous aimez l'étrange parce que vous allez être servis ! attendez de voire la tête de celui qui loge dans ma cave. Bon au moins, vous vous avez un point commun avec les autres : vos cheveux. C'est dingue, ils ont presque tous de cheveux de couleur bizarre. Avec Angor, ça allait, mais quand j'ai vu ceux de la petite... bah, des cheveux verts, moi je trouve ça pas naturels. Faut être zinzin pour se faire une teinture comme ça. Je parle pas de vous hein.

Au fait... ça vous fait pas mal vos... termina le tavernier e montrant maladroitement les cristaux bleus sortant de la peau de Malentir.

Les cartes continuaient de flotter alors que Malentir relevait la tête.

Oui, on peut dire ça. Je viens de loin. Mais je pense que nous pourrions méditer sur cette phrase, car si nous sommes bien dans la ville entre les mondes, loin et proche sont très relatifs. Pour ce qui est de l'étrange... j'aime tout ce qui se distingue de l'ordinaire, que ce soit par leur philosophie, leur compétence ou leur apparence. Et enfin pour ses cristaux...

Malentir plongea ses yeux ardent dans ceux du tavernier et sourit, dévoilant des dents bien plus pointus que le commun être "normaux".

...disons que cela choque sous cette apparence, mais sous ma "vraie forme" il s'accorde parfaitement avec mon corps.

Malentir attendait la réaction du tavernier. Il adorait laisser planer un mystère sur son identité.

Parler moi plus de cette Angor.

Malentir ce leva, les cartes retombèrent sur la table. Il s'approcha du mage noir.

Alors, c'est vous le célèbre Angor. Malentir sourit (Formidable, une telle magie, une telle puissance, pour un mortelle c'est un record.)

Je suis Malentir de Nosilian, fils de Nallysia de Nosilian, dragon bleu de magie glacière.