Maison de Mr Rondouillard (Hall d'entrée)

Thanquol se moquait des gribouillis de la chose-barde, il avait pris la porte (HJ : sans cramer comme un voleur) et s'était mit à suivre la chose-verte-blonde. Inutile de se repérer, son odeur suffisait à laisser une piste toute fraîche.

En arrivant près de la fameuse maison, Thanquol reconnu bien là l'extravagance des choses-hommes. Plus on affiche que l'on est important, plus on risque de s'attirer des jaloux, et dans ce pays de fous...

Thanquol vit qu'on le regardait. La chose-verte-blonde d'abord, puis la chose-Angor, qui était déjà sur les lieux. Thanquol baissa la tête en se rapprochant des deux personnages. Ils étaient maintenant face à la maison. (HJ : réunion de modos ?)

Thanquol voulu montrer qu'il allait les aider dans leur enquête. Il fit mine d'inspirer un grand coup, pour capter les odeurs les plus marquantes. Mais ce faisant, il capta quand même une odeur particulière... deux même.

"Euh... dit-il tout bas, je ne voudrais pas jouer les rat-bajoie, mais Thanquol sent-renifle l'odeur de quelqu'un à l'intérieur, ainsi qu'une odeur particulière-bizarre... celle du danger. Je propose que vous avanciez dedans-dedans et que le brave Thanquol surveille-guette vos arrières, grâce à son flair...

Maïwen avait plié les dessins et avait suivit Thanquol... Personne n'avait prêté attention aux croquis, pourtant elle sentait qu'ils étaient importants. Elle était dépitée.

Elle arriva deux minutes après Thanquol. Elle tira un regard noir à Terra et Angor. Elle ne dit pas un mot.
Les fleurs étaient vraiment laides, mais la maison inspirait un certain respect. Dans les légendes qu'elle connaissait, ces maisons en retrait étaient toujours tenue soit par des fantômes, mais elles étaient souvent délabrées, soit par des gens pas sympas... Elle se souvint tout particulièrement d'une histoire avec une famille de vampires et une main qui bougeait toute seule... Elle retint un sourire mesquin.
Elle attendit qu'une décision soit prise. En attendant, elle voulait tenter quelque chose.

Thanquol, c'est ta conscience qui te parle. Tu DOIS prendre un bain et changer de tunique. C'est dans ton intérêt. Tu pourrais te faire progressivement rejeter du groupe, seulement à cause de l'odeur...

Evidemment, elle faisait semblant d'examiner la façade de la maison, pour ne pas attirer tout de suite les soupçons. (Seul Thanquol l'entend).

Pavel n'aimait pas trop cette affaire, tout était louche, trop de facteur inconnu dans l’équation. Il avait quand même suivit Maïwen de loin, qui apparemment n'avait pas apprécier que personne ne s’intéresse à ses dessins.

Une fois arrivé, il pu constaté l’apparence singulière et bourgeoise de la demeure. Quelque chose n'allait pas, c'était trop... parfait : pas de porte fracturée, les fenêtres de la façade avant semblaient intactes.. cela ne ressemble pas à un enlèvement, ou à une tentative d’assassinat.

Le Mystique pu voire le groupe en proie au doute, et pas très rassuré, surtout Thanquol et Terra Visiblement quelque chose clochait. Angor, quant à lui semblait perdre patience, il devait être ici longtemps avant tout le monde, et l’inaction le pesait.

Pavel pris la parole :
Cette maison est bien cossue. Vous ne croyez pas que quelqu'un d'aussi riche a surement du payer des gardes du corps ou des agents de sécurité ? Même sans être parano, une tel maison attire forcément la convoitise, surtout si elle est excentré par rapport au village, alors la moindre présence dans cette demeure suffirait à décourager tout intrus malveillant. Il est donc étrange qu'un homme si important ai disparut, comme ça, sans ameuter le reste du village ou le personnel de maison.
Tout cela sent le coup fourré, l'embuscade. Une entrée en grande pompe, par la porte avant serait donc parfaitement stupide.

Angor, as-tu déjà repéré les lieux ? Y a-t-un endroit ou rentrer sans faire trop de bruit ? Il serait préférable de compter sur l'effet de surprise, si nous ne sommes pas déjà repéré. Finit par dire le mystique en scrutant les fenêtres de la façade avant du coin de l’œil.

Maïwen suivait le groupe, elle regardait les tableaux, puis sentit une flux de colère droit devant eux. Puis elle vit Kôtarô. Son sang ne fit qu'un tour, ses yeux s’enflammèrent. Le médaillon brillait. Il était là, prenant des décisions seuls. Elle sonda le coeur de Kôtarô, il ne brûlait plus pour elle comme autrefois. Elle venait de le perdre. Elle ne savait comment, elle ne savait pourquoi.
Non...

Elle se sentait défaillir puis sombrer. Kôtarô disparût. Elle ne ressentait plus rien à part sa propre colère. Elle ne voyait plus et elle se sentit soulevée dans les airs. Une bulle voluptueuse se forma autour d'elle. Lorsqu'elle se dispersa, Maïwen était transformée. Elle voyait à nouveau.
Elle vit alors un miroir, puis son reflet. Elle recula.
C'est moi ça?? Qu'est... ce qu'il m'arrive??

Personne ne semblait du même avis que Pavel. Pire, Angor soutenait le contraire, un homme qui est populaire et aimé de ses concitoyens peut disparaître durant 2 jours sans que ça paraisse bizarre ! Mais où va-t-on ?
En plus l'idée de l'embuscade était tout à fait valable... Qui nous dit que c'est Mr. Rondouillard qui allait nous tendre cet embuscades ? Il pourrait très bien s'agir de ses ravisseurs !
Mais angor avait raison sur au moins une chose : (Ces fleures sont vraiment hideuses.)

Même si l'embuscade n'était pas certaine, il fallait tenter de d'entrer avec un minimum de discrétion, et si possible, PAS par la grande porte. Là encore Angor refusa avec une figure de style qui se voulait ironique.
(Qu'importe, nous verront bien la suite des événements.) Pensa Pavel, un poil frustré et contrarié. Mais il était conscient que cet affaire énervait Angor, aussi il choisit de ne rien dire.

Il suivit donc le mage noir, sans regarder la direction qu'il prenait, jusqu'à se trouver devant... la porte de la cabane de jardin....
Il ne put que dire :
Euh...Angor ? Je pense que l'entrée est sans doute cette porte avec une sonnette et le paillasson avec inscrit dessus un "Bienvenue" avec des lapins et des cœurs... (HJ: j'adore cette réplique Angor, merci ^^)

Il entrèrent enfin dans la demeure, et le mystique pu constater que le mauvais gout de cet homme ne s'arrêtait pas aux fleures.
(Quel nombrilisme et quel opulence pour un seul homme ! Même les châteaux les plus riches ne sont pas décorés de la sorte.)

En regardant tout cela, Pavel ne remarqua pas le rat s'éloigner peut à peut, il ne vit qu'une seule chose : Kôtarô, les toisant du regard, pour disparaître sans laisser de trace.
(Tient, il ne vient pas nous rejoindre ? Il fait son antisocial ?) (tu perds ton sang froid)
Il devait surement mener ses recherches de son côté....
(Mais comment savait-il pour l'affaire ? Tout cela est de plus en plus louche.)

Un autre événement troubla Pavel : la transformation de Maïwen. Il ne l'avait vu comme ça uniquement en combats, il s’apprêtait alors à lui demandé ce qui se passait, mais visiblement elle même ne savait pas.
Le mystique ne put que soutenir le regard de Terra, interrogative, qui semblait dépassée par les événements.

Je propose de ne pas nous séparé (HJ: trop cliché), et de commencer par la première porte sur notre gauche. Vous êtes d’accord ?

Maïwen ne passa pas 3 ans devant le miroir, bien que sa nouvelle apparence lui plaisait, elle ne savait pas pourquoi elle était devenu Kôtarô au féminin...En plus, elle n'avait pas retrouvé la voix. Son épée double dans la main, elle sentait bouillir son sang dans ses veines. Elle se laissait transporter dans ses émotions. Elle sentait la colère de Kôtarô, elle pouvait tout à fait le pister. Surtout qu'Angor proposait de le retrouver. Et Pavel proposait la porte à gauche.

Je peux vous conduire jusqu'à lui si vous le désirez.

Elle ne dit pas un mot de plus. Son regard flambait, elle tremblait de colère. Elle était à deux doigts de frapper dans un mur. La tristesse aussi s'emparait d'elle. Elle ne se relèverait pas de la perte de Kôtarô indemne. Celui ci n'avait plus aucun sentiment pour elle. Comment peut on perde ses sentiments en moins d'une journée...? Bizarre...

C'est par là...

Elle colla l'oreille gauche à la porte qui se trouvait devant elle.
Angor! Ecoute...des bruits de lames...
(oui elle prend l'initiative d'enfin tutoyer les autres...)

Elle ne voulait pas perdre de temps. Elle tenta de voir par la serrure, mais ne vit rien. Il devait y avoir une clé.
Elle ne demanda pas son avis à Angor. Elle le sonda avant d'ouvrir, elle sentait en lui une certaine crainte (à cause de la magie non utilisable, mais ça elle ne le sait pas).
Ne t'inquiète pas... Nous sommes là. Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de la nouvelle Xena, pendant qu'elle montrait sa double épée à Angor.

Elle ouvrit la porte et...

Pendant que le reste du groupe tentait de statuer sur la bonne décision à prendre, Pavel contemplais un tableau particulièrement moche du maitre des lieux (moche également). Il ne s'est même pas rendu compte que tout le groupe sont monté à l'étage, dans l’espoir de retrouver Kôtarô et/ou Thanquol.

(Alors ça, c'est un comble, moi qui proposait de rester grouper, ils ne m'ont même pas attendu pour continuer !)

Il allait les rejoindre quand quelque chose attira son attention, et le perturba. il s'agissait de cris étouffé que l'on pouvait entendre de l'autre côté de la porte qu'il voulait emprunté. Il se mit à crié à l'intention du groupe qui l'avait délaissé :
Il y a quelqu'un qui hurle dans ici ! Je vais voir.

Il se souvint de ses dernières expériences avec des portes inconnues, et des flashs de guerriers verts, de boite en carton et de métal allemand lui apparue. En se répétant que tout ceci n'était qu'un rêve, et qu'il se trouvait dans la réalité, il tourna la poignée de la porte, la main sur la garde de sa dague en cas d'attaque en coin, il l'ouvrit et y découvrit...... (le cabinet d'un psy)